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Moustapha Niasse : biographie

Moustapha Niasse : biographie

Né le 4 novembre 1939 à Keur Madiable, Moustapha Niasse est un homme d’État sénégalais, Premier ministre une première fois en 1983, puis entre 2000 et 2001. Depuis 2012, il est le président de l’Assemblée nationale de la République du Sénégal. Retour sur sa vie et son parcours.

Etudes et carrière ministérielle et internationale

Moustapha Niasse poursuit ses études au lycée Faidherbe de Saint-Louis, avant de rejoindre l’université de Dakar. Il continue ses études à Paris, et est également diplômé de l’Ecole nationale d’administration du Sénégal. Au terme de ses études, il entame une carrière dans la haute fonction publique, notamment au poste de directeur de cabinet du président Senghor. Le 15 mars 1979, M. Niasse est nommé ministre de l’Urbanisme, de l’habitat et de l’environnement, avant de prendre les rênes du ministère des Affaires étrangères le 19 septembre de la même année. En avril 1983, il devient Premier ministre pour une durée d’un mois. Il faudra attendre juin 1993 pour que Moustapha Niasse réintègre le gouvernement de son pays, redevenant ministre des Affaires étrangères jusqu’en juillet 1998. C’est durant cette période qu’il est nommé représentant du Secrétaire général des Nations Unies dans les pays des Grands lacs.

Deux ans après avoir quitté le ministère des Affaires étrangères, en 2000 plus précisément, Moustapha Niasse devient candidat de l’Alliance des forces du progrès (AFP) à l’élection présidentielle. Le 27 février 2000, il arrive en 3e position au premier tour, avec 16,8% des voix. Seulement voilà, le vainqueur de l’élection présidentielle, Abdoulaye Wade, le nomme Premier ministre. En juin 2002, il est nommé au poste d’envoyé spécial par le Secrétaire général des Nations unies. Sa mission est d’aider les parties congolaises à arriver à un accord inclusif sur le partage du pouvoir durant la transition en République démocratique du Congo. En 2005, Kofi Annan le nomme membre du Haut Conseil pour l’Alliance des Civilisations. Rappelons également que M. Niasse a créé plusieurs entreprises dont International Trading Oil and Commodities.

La course aux présidentielles

Moustapha Niasse est désigné comme candidat pour l’élection présidentielle de 2007 par la Coalition Alternative 2007 qui regroupe 10 partis politiques de l’opposition. On est en 2006. Lors du premier tour de l’élection présidentielle qui sera remportée par Abdoulaye Wade, il remporte 5,96% des suffrages exprimés. Il est également l’un des candidats de l’élection présidentielle de 2012, sous la houlette de l’Unité et du Rassemblement, mouvement porté par la Coalition Bennoo Siggil Senegaal composée de 49 partis politiques, mais aussi de mouvements citoyens et autres personnalités signataires du pacte d’engagement éthique et démocratique.

Président de l’Assemblée nationale du Sénégal

Moustapha Niasse est élu président de l’Assemblée nationale de son pays le 30 juillet 2012, avec 126 voix sur 146 votants. Il bat ainsi son unique adversaire, Oumar Sarr du Parti démocratique sénégalais (PDS), par une marge confortable, ce dernier n’ayant obtenu que 17 voix.

Biographie de Jorge Carlos Fonseca

Biographie de Jorge Carlos Fonseca

Membre fondateur du Mouvement pour la démocratie (MPD), Jorge Carlos Fonseca est le président du Cap-Vert depuis 2011. Ce diplômé de droit au Portugal est né en 1950 à Mindelo, le deuxième village de l’archipel. Il devient, en 1973, directeur général de l’émigration du Cap-Vert, avant d’accéder, deux ans plus tard, au poste de secrétaire général du ministère des Affaires étrangères. Retour sur sa vie et son parcours politique.

Vie et parcours estudiantin

Jorge Carlos Fonseca, de son nom complet Jorge Carlos de Almeida Fonseca, est né le 20 octobre 1950 à Mindela. Homme politique capverdien, avocat et professeur d’université, il est président du Cap-Vert depuis 2011. Il a occupé le poste de ministre des Affaires étrangères de 1991 à 1993. Soutenu par le Mouvement pour la démocratie (MPD). En 2011, Jorge Carlos Fonseca remporte l’élection présidentielle, avant d’être réélu avec 74,08% des voix lors de l’élection présidentielle du 2 octobre 2016 au Cap-Vert.

C’est à Praia et Mindelo (son village natal) que Jorge Carlos Fonseca fait ses études primaires et secondaires. Il effectue ensuite ses études supérieures à Lisbonne, au Portugal, d’où il sort diplômé en droit. Il est également titulaire d’une maîtrise en sciences juridiques à la faculté de droit de l’université de Lisbonne. Le 26 mars 1989, il épouse Lígia Arcângela Lubrino Dias Fonseca, aujourd’hui première dame du Cap-Vert.

Carrière académique et politique

De 1975 à 1977, Jorge Carlos Fonseca est directeur général de l’émigration du Cap-Vert, puis secrétaire général du ministère des Affaires étrangères du pays entre 1977 et 1979. De 1982 à 1990, il est assistant d’enseignement supérieur à la faculté de droit de l’université de Lisbonne, puis professeur invité de droit pénal à l’Institut de médecine légale de Lisbonne en 1987 et directeur résident et professeur associé invité au cours de droit et d’administration publique de l’université d’Asie orientale de Macao en 1989 et 1990.

En 1991 et 1993, il est ministre des affaires étrangères dans le premier gouvernement de la deuxième République. Par la suite, il se présente sans succès comme candidat à l’élection présidentielle de 2001. En août 2011, il se présente à nouveau à la présidence, soutenu cette fois par le MPD. Il arrive en tête du premier tour, avec 38 % des voix. Au second tour, il affronte le candidat soutenu par le Parti africain pour l’indépendance du Cap-Vert (PAICV), Manuel Inocêncio Sousa, mais finit par gagner l’élection. Il prend ses fonctions de président le 9 septembre 2011, devenant ainsi le quatrième président du Cap-Vert depuis l’indépendance du pays en 1975.

Au niveau académique, Jorge Fonseca a été professeur adjoint et président du conseil d’administration de l’Institut de droit et de sciences sociales du Cap-Vert. Il est également fondateur et président du conseil d’administration de la Fondation « Direito e Justiça », fondateur et directeur de la revue « Direito e Cidadania », collaborateur de la revue « Revista Portuguesa de Ciência Criminal », et membre du comité de rédaction de la « Revista de Economia e Direito » de l’Universidade Autónoma de Lisboa.

Biographie de Paul Biya, président de la République du Cameroun

Biographie de Paul Biya, président de la République du Cameroun

Né Paul Barthélemy Biya’a Bi Mvondo le 13 février 1933 à Mvomeka’a, Paul Biya est président de la République du Cameroun depuis sa prise de pouvoir le 6 novembre 1982 suite à la démission du président Ahmadou Ahidjo. Le fils d’Etienne Mvondo Assam et d’Anastasie Eyenga Elle est le second président du Cameroun. Retour sur sa vie et son parcours.

Vie personnelle

Paul Biya est né à Mvomeka’a, un village situé dans la forêt équatoriale camerounaise. A l’époque, le pays était un territoire sous mandat de la Société des Nations, ancêtre de l’ONU. Catéchiste, son père voit en lui un futur prêtre, raison pour laquelle il l’inscrit à l’école catholique de Nden, avant qu’il n’intègre les séminaires d’Edéa et Akono. En 1961, Paul Biya se marie une première fois avec Jeanne-Irène Biya (décédée en 1992), avec laquelle il a un fils unique, Franck Emmanuel Biya. Il épouse ensuite, en secondes noces, Chantal Pulchérie Vigouroux. Sa famille s’agrandit avec les naissances de Paul Junior Biya et d’Anasthasia Brenda Eyenga.

Formation

Paul Biya obtient son baccalauréat 1ère partie en juin 1955 et son baccalauréat 2e partie (série philosophie) en juin 1956 au lycée Général Leclerc à Yaoundé. Il part ensuite en France, à Paris, étudier au lycée Louis le Grand, puis à l’université de la Sorbonne à l’institut d’études politiques, et enfin à l’Institut des Hautes Etudes d’Outre-Mer. En France, Paul Biya obtient une série de diplômes, notamment une licence en droit public (1960), un diplôme de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, un diplôme de l’Institut des Hautes Etudes d’Outre-Mer et un autre diplôme d’études supérieures en droit public.

La carrière politique

Dès son retour de Paris en 1962, Paul Biya est nommé au poste de chargé de mission à la présidence de la République, sur recommandation de Louis-Paul Aujoulat au président de l’époque, Ahmadou Ahidjo. Trois ans plus tard, en 1965, il devient directeur de cabinet du ministre de l’Education nationale, de la jeunesse et de la culture. La même année, il est nommé au poste de secrétaire général du même ministère. Il revient au service de la présidence de la république, cette fois en tant que directeur du cabinet civil en 1967. Il est ensuite nommé, en 1968, au poste de secrétaire général de la présidence de la république tout en demeurant directeur du cabinet civil. Deux ans plus tard, Paul Biya est promu au poste de ministre d’Etat, secrétaire général de la République du Cameroun.

La fulgurante ascension politique de Paul Biya le portera à la magistrature suprême, mais avant, il fut d’abord nommé premier ministre par le président Ahmadou Ahidjo le 30 juin 1975. C’est la loi du 29 juin 1979 (loi n° 79/02) qui fait de lui le successeur constitutionnel du président en exercice, un président qui dépose sa démission quelques années plus tard (4 novembre 1982), laissant le poste vacant. Ainsi, Paul Biya devient officiellement président de la République du Cameroun le 6 novembre 1982.

Côte d’Ivoire : le président Alassane Ouattara mobilisé contre le terrorisme

Côte d’Ivoire : le président Alassane Ouattara mobilisé contre le terrorisme

Alors que les renseignements français font état d’un projet d’expansion d’Al-Qaïda vers le golfe de Guinée, le président ivoirien Alassane Ouattara est bien déterminé à combattre le terrorisme, en association avec les pays de la région et avec l’appui de la communauté internationale.

La Côte d’Ivoire, nouvelle cible du terrorisme ?

A en croire le patron du renseignement extérieur français, Bernard Emié, Al-Qaïda a bel et bien des ambitions au Sahel, à travers ce qu’il appelle un « projet d’expansion » vers le golfe de Guinée. La Côte d’Ivoire est désormais visée, tout comme le Bénin : « ces pays sont désormais des cibles eux aussi. Pour desserrer l’étau dans lequel ils sont pris et pour s’étendre vers le sud, les terroristes financent déjà des hommes qui se disséminent en Côte d’Ivoire ou au Bénin », explique Bernard Emié.

Face à cette menace, Alassane Ouattara affirme, dès octobre 2020 : « nous avons renforcé la protection militaire à nos frontières ». Il déclare également que des actions sont entreprises dans « le domaine du renseignement et l’acquisition d’outils technologiques ». Au rayon des actions concrètes mises en œuvre par le président ivoirien, citons l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT), un dispositif unique en son genre qui accueillera un amphithéâtre de 200 places et 15 salles. Alassane Ouattara a par ailleurs annoncé la création d’un Fonds régional de sécurité, un autre projet inscrit dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine).

La manifestation des étudiants empêchée à Alger

La manifestation des étudiants empêchée à Alger

Pour la seconde semaine d’affilée, la police algérienne a empêché les étudiants de manifester et a interpellé des dizaines d’individus avant qu’elles ne puissent défiler dans les rues de la capitale Alger. Plus d’infos sur le sujet dans la suite de cet article.

Des interpellations des forces de l’ordre

Depuis le début de matinée de ce mardi 4 mai, les forces de l’ordre sont déployées en grand nombre dans tout le centre d’Alger, ainsi que dans les rues avoisinantes. Ce déploiement exceptionnel a été réalisé à titre préventif, afin d’empêcher les étudiants de défiler, alors que ces derniers ont essayé de changer leur lieu de rassemblement habituel… mais sans succès, en raison de la présence massive des policiers. Pour ne rien arranger, des dizaines d’individus ont été interpellés pour mettre un terme à toute tentative de manifestation dans les rues de la capitale algérienne. En effet, selon des personnes présentes sur place, des policiers en civil ont procédé à l’arrestation des meneurs étudiants, dont Abdenour Aït Saïd et l’activiste Zaki Hannache. Cela dit, plusieurs personnes ont été relâchées par la suite, selon les informations communiquées par le Comité national pour la libération des détenus (CNLD). Le CNLD a par ailleurs tenu à souligner qu’au moins 25 personnes sont toujours retenues dans les commissariats.

« La répression se poursuit »

C’est le constat que fait Saïd Salhi, le vice-président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) : « la répression se poursuit toujours, les interpellations ciblent les hirakistes pacifiques. Le pouvoir décide de re-remplir les prisons ». Rappelons qu’il y a une semaine, les forces de l’ordre avaient déjà empêché une marche étudiante, habituellement organisée chaque mardi dans la capitale du pays. Ce fut une première depuis la reprise des marches du mouvement dit du « Hirak » vers fin février 2021.